Le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) ainsi que ses Sociétés membres saluent le changement d’orientation de la CAQ dans le projet d’agrandissement du collège Dawson. Le gouvernement Legault a ainsi pris la décision de prioriser l’enseignement francophone en reculant dans le financement de Dawson estimé à 100 millions de dollars. 

En revanche, le MNQ rappelle que malgré cette victoire, les mesures proposées dans le projet de loi 96 sur le plafonnement des inscriptions aux cégeps anglais sont bien intentionnées, or, de nombreuses études l’ont démontré : les études collégiales exercent une influence beaucoup plus puissante que l’éducation primaire et secondaire sur l’intégration à un pôle linguistique ou à un autre. Ce n’est pas tant au niveau du nombre d’inscriptions, mais bien en ce qui concerne les critères d’admissibilité que le législateur aurait, selon nous, le plus avantage à agir. L’imposition de la loi au cégep est donc essentielle pour faire marche arrière et encourager un vrai changement dans l’éducation francophone au Québec afin de réduire drastiquement le nombre d’étudiants dans les cégeps anglophones qui ne cesse d’augmenter.

En réponse à M. David Birnbaum, porte-parole libéral en matière de relations avec les Québécois d’expression anglaise qui déclare que « ce gouvernement caquiste semble aimer dépeindre les institutions anglophones […] comme étant fermées au reste du Québec. », Thérèse David, présidente du MNQ, précise qu’« en offrant à tous la possibilité d’étudier en anglais, c’est tout le Québec qui s’anglicise peu à peu. Plusieurs d’entre eux, faute d’une bonne maîtrise du français, choisiront de travailler et s’exprimer uniquement dans la langue de Shakespeare. Sachant que le français est la langue d’intégration, de culture et de vie des Québécois.es, c’est ça qu’on appelle, monsieur Birnbaum, être fermé au reste du Québec! »

 

Ces changements ne sont pas faits contre la minorité anglophone, mais bien pour protéger notre langue française et favoriser la meilleure intégration possible des Québécoises et Québécois issu de l’immigration.

Fondé en 1947, le MNQ est le réseau des dix-neuf (19) Sociétés nationales et Sociétés Saint-Jean-Baptiste réparties sur tout le territoire du Québec. Il a pour mission de défendre et promouvoir l’identité québécoise, la langue, l’histoire, la culture et le patrimoine.

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Source : Mouvement national des Québécoises et Québécois
Renseignements : Noémie Deslauriers • Relationniste
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